Joseph Haydn
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Joseph Haydn

(1732-1809)
 
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 Symphonie n°98 en si bémol majeur

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Piero1809
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MessageSujet: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMar 8 Juil - 9:16

La 98ème symphonie en si bémol, Requiem pour Mozart, selon Tovey qui remarque qu'elle fut composée en 1792 alors que Haydn venait d'apprendre le décès de son ami.

Cette symphonie m'a toujours fait une très forte impression. L'introduction, Adagio, est une des plus noires de Haydn. Les deux premiers mouvements (Allegro puis Adagio cantabile) sont extrêmement dramatiques et contiennent peut-être les pages les plus violentes et révoltées de ses symphonies. Dans l'Adagio cantabile, les citations de Mozart sont nombreuses et pianiste.2008 a relevé des analogies avec la symphonie Jupiter. En effet:

-L'Adagio cantabile de la 98ème et l'Andante cantabile de la 41ème sont en fa majeur.

-Aux mesures 15 à 25 du même adagio de la 98ème, on remarque la similitude de la phrase musicale avec les mesures 32 à 40 de l'andante de la Jupiter.

-en outre, le thème de l'adagio de Haydn ressemble beaucoup au début de l'air de la comtesse "Dove sono....."dans les Noces de Figaro.

Changement complet de décors avec les mouvements suivants où visiblement Haydn a décidé de chasser les idées noires qui l'avaient assailli. J'aime beaucoup l'étonnant finale Presto avec sa partie de clavecin obligé (tenu par Haydn, parait-il). Je trouve ce finale très italien. Le second thème m'évoque fortement Rossini.
En somme une symphonie passionnante et très contrastée, un peu en marge parmi les douze Londoniennes.

Piero


Dernière édition par Piero1809 le Mar 25 Jan - 16:31, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMar 26 Aoû - 17:26

Piero1809 a écrit:
... J'aime beaucoup l'étonnant finale Presto avec sa partie de clavecin obligé (tenu par Haydn, parait-il)...

A ma connaissance, c'est un « clavier » qui intervient. Rien ne nous empêche de penser qu'un piano (ou plus précisément un pianoforte) intervient dans l'interprétation. Dans la partition, l'auteur fait un clin d'oeil vers le concerto, preuve supplémentaire de l'humour du compositeur...
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pianiste.2008

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MessageSujet: Un autographe aux propriétaires prestigieux   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:37

La symphonie n° 98 est la première oeuvre de Haydn utilisant trompettes et timbales dans la tonalité de si bémol; cette symphonie est l’une des plus monumentales et des plus vastes (à cause de son finale très étendu) des Londoniennes, et sans doute la plus sérieuse. Son manuscrit autographe appartint à Beethoven, qui l’acquit au plus tôt en 1811. À la mort de Beethoven en 1827, il fut acheté par l’éditeur viennois Artaria, avant de devenir la propriété de la famille Mendelssohn.

Lors de sa création, le 2 mars 1792, les deux mouvements extrêmes furent bissés.
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JPS1827




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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMar 2 Sep - 1:37

J'ai écouté cette symphonie aujourd'hui dans une interprétation de Harnoncourt à la tête du Royal Concertgebouw d'Amsterdam. Les deux premiers mouvements m'ont paru très impressionnants effectivement. L'introduction en mineur de l'allegro change évidemment complètement l'expression du thème principal qui prend parfois des accents de révolte et d'urgence, mais dont l'expression est très variée, sur un mode toujours extrêmement soutenu.
Le thème initial de l'adagio, en plus de toutes les ressemblances signalées par pianiste.2008 et Piero, me paraît avoir une discrète parenté avec le God save the Queen (qui était connu sous sa forme actuelle à la fin du 18ème siècle). Le passage central accompagné de triolets est particulièrement dramatique et puissant. Le menuet est rustique d'une façon presque agressive. Le finale, malgré des passages humoristiques (qui comme à Piero m'évoquent Rossini), reste extrêmement énergique et soutenu d'un bout à l'autre.
Cette symphonie est avec la 102 celle que je préfère dans les Londoniennes (personnellement j'ai tendance à préférer en général celles de la période Sturm und Drang pour le moment, mais ma connaissance des symphonies de Haydn reste bien lacunaire!)
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cd-man

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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMar 23 Sep - 12:05

JPS1827 a écrit:
J'ai écouté cette symphonie aujourd'hui dans une interprétation de Harnoncourt à la tête du Royal Concertgebouw d'Amsterdam. Les deux premiers mouvements m'ont paru très impressionnants effectivement...
C'est effectivement à mon avis le problème avec Harnoncourt. Certes Haydn ne doit pas être joué de manière compassée, mais il ne faut pas être " Kolossal " non plus ! :oohhh:
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Piero1809
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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMer 24 Sep - 12:05

cd-man a écrit:

C'est effectivement à mon avis le problème avec Harnoncourt. Certes Haydn ne doit pas être joué de manière compassée, mais il ne faut pas être " Kolossal " non plus ! :oohhh:
Il me semble que le parti pris de Harnoncourt est le suivant: J.Haydn né en 1732 a des racines dans le monde baroque. Les trompettes et les cors de cette époque ont un registre très aigu (entendre par exemple la partie de trompette dans le 2ème concerto Brandebourgeois de JS Bach). Dans ses symphonies datées entre 1758 et 1774 environ, Haydn fait sonner ses trompettes et ses cors dans l'aigu (et dans l'extrême grave pour les cors), c'est particulièrement visible dans sa géniale symphonie n°56 en ut majeur où les cuivres sont utilisés de manière presque sauvage et frénétique. Par la suite Haydn aimera toujours utiliser un registre aigu pour ses trompettes (plus aigu que chez Mozart en tous cas) et Harnoncourt met en valeur cette particularité en faisant sonner très fort les cuivres d'où cette puissance orchestrale qui, à mon humble avis, a du sens.
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cd-man

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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMer 24 Sep - 22:33

Piero1809 a écrit:
cd-man a écrit:

C'est effectivement à mon avis le problème avec Harnoncourt. Certes Haydn ne doit pas être joué de manière compassée, mais il ne faut pas être " Kolossal " non plus ! :oohhh:
Il me semble que le parti pris de Harnoncourt est le suivant: J.Haydn né en 1732 a des racines dans le monde baroque. Les trompettes et les cors de cette époque ont un registre très aigu (entendre par exemple la partie de trompette dans le 2ème concerto Brandebourgeois de JS Bach). Dans ses symphonies datées entre 1758 et 1774 environ, Haydn fait sonner ses trompettes et ses cors dans l'aigu (et dans l'extrême grave pour les cors), c'est particulièrement visible dans sa géniale symphonie n°56 en ut majeur où les cuivres sont utilisés de manière presque sauvage et frénétique. Par la suite Haydn aimera toujours utiliser un registre aigu pour ses trompettes (plus aigu que chez Mozart en tous cas) et Harnoncourt met en valeur cette particularité en faisant sonner très fort les cuivres d'où cette puissance orchestrale qui, à mon humble avis, a du sens.

Sur cet aspect... rien à dire ! Mais ce qui me gêne avec Harnoncourt, c'est... comment dire... cette façon de faire rugir l'orchestre, de croire qu'il faut être brusque et jouer fort... Je ne prétends pas qu'il faille être maniéré et jouer sur la pointe des pieds... mais il me semble qu'il faudrait mieux respecter le contexte et l'époque... sur ce plan aussi !
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Marcus




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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeVen 19 Déc - 1:38

Il est difficile voire impossible de faire un classement parmi les symphonies Londoniennes, qui sont toutes géniales. Mais après les avoir réécoutées récemment, je dois dire que j'ai vraiment eu un coup de coeur particulier pour cette formidable 98ème. Le mouvement lent est un des plus beaux de Haydn (avec le 99ème), j'avoue que je n'avais pas fait le rapprochement avec Mozart je la réécouterai plus attentivement. Quant au finale, il est absolument irrésistible avec son solo de clavecin à la fin.

Je viens de m'offrir le coffret des Londoniennes par Eugen Jochum/London Philarmonic Orchestra. Je crois que jusqu'à maintenant,
c'est vraiment la meilleure interprétation que j'ai entendue de ces symphonies. Jochum a tout compris, on y retrouve tout l'humour et l'esprit de Haydn :-)
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Piero1809
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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMer 26 Jan - 13:51

Marcus a écrit:
Il est difficile voire impossible de faire un classement parmi les symphonies Londoniennes, qui sont toutes géniales. Mais après les avoir réécoutées récemment, je dois dire que j'ai vraiment eu un coup de coeur particulier pour cette formidable 98ème. Le mouvement lent est un des plus beaux de Haydn (avec le 99ème), j'avoue que je n'avais pas fait le rapprochement avec Mozart je la réécouterai plus attentivement. Quant au finale, il est absolument irrésistible avec son solo de clavecin à la fin.
Nous avons déjà pas mal discuté des mérites de cette symphonie n° 98. J'ai quand-même tenu à faire un petit topo sur elle afin de contribuer à compléter ce sujet inépuisable.

La symphonie n° 98 en si bémol majeur a été créée le 2 mars 1792 à Londres. Sa date de composition se situe probablement au cours des semaines qui suivirent le décès de Wolfgang Mozart. Plusieurs musicologistes ont relevé que cette symphonie contenait plusieurs allusions à Mozart sous forme de citations et que l'atmosphère de ses deux premiers mouvements, plus grave que de coutume, suggérait que peut-être Joseph Haydn l'avait composée en pensant à son ami.. L'instrumentation de la symphonie comporte le quintette à cordes, une flûte, deux hautbois, deux bassons , deux cors, deux trompettes et timbales. Un clavier (probablement un clavecin) intervient dans la dernière partie du finale. Certains auteurs ont suggéré que ce solo de clavecin constituait la marque de la présence du continuo tout au long de la symphonie (1). Marc Vignal voit dans cette symphonie la première d'une lignée d'oeuvres aux vastes proportions pour grand orchestre en si bémol majeur aboutissant à la symphonie n° 5 de Bruckner (2).

L'introduction adagio en si bémol mineur est brève et donne d'emblée une couleur sombre à l'oeuvre. L'allegro 2/2, alla breve, reprend le thème de l'introduction transposé en si bémol majeur. Un second thème formé d'un dessin ascendant de quatre noire apparaît en fa majeur. Peu avant les barres de reprises, un troisième thème est joué par le hautbois solo et donne lieu à une admirable suite modulée au caractère romantique d'une grande intensité. Le développement est construit principalement sur le premier thème qui donne lieu à des entrées de fugue à une mesure de distance tandis que se développe aux violons un accompagnement en croches très tourmenté engendrant des dissonances acerbes. Le thème initial se modifie en dramatiques sonneries des cors et des trompettes. Tout ce développement est unique dans les symphonies de l'époque par son contrepoint serré et son caractère sévère. Le second thème passe par des modulations mineures et c'est la reexposition qui affirme triomphalement le thème principal.

L'adagio cantabile s'ouvre par un thème ayant un caractère de cantique, présentant aussi une ressemblance avec l'air de la comtesse "Dove sono..." des Noces de Figaro. La suite est assez similaire à un passage de l'andante de la symphonie n° 41 Jupiter de Mozart comme cela a déjà été dit (2). Chez Haydn ce passage débouche sur un "minore" particulièrement émouvant dans lequel le thème, du fait de sa transposition dans le mode mineur, devient chromatique: sol, la bémol, fa#, sol puis do, re bémol, si bécarre, do (3). Ce thème est joué principalement par les basses dans différentes tonalitées mineures et accompagnés par les violons staccato et par les bois dans leur registre aigu. On croit entendre des sanglots dans cette musique désespérée. Dans la réexposition très modifiée, le thème aux violons est maintenant accompagné par un violoncelle solo. Les deux hautbois s'emparent du thème à leur tour et sont également accompagnés par les sextolets du violoncelle solo. Après un magnifique passage confié aux bois, le mouvement se termine pianissimo dans une ambiance apaisée.

Comme dans toutes les symphonies Londonniennes, le menuetto allegro est un brillant morceau symphonique aux vastes proportions.

Le finale presto 6/8 est une structure sonate de près de 400 mesures. Le thème spirituel au rythme caractéristique est joué d'abord piano aux violons, il fait bientôt l'objet d'une puissante élaboration symphonique. Le second thème encore plus léger et aérien de caractère quasi Rossinien donne lieu à de jolis échos des flûtes et bassons. Ce second thème fera les frais du développement, il est joué piano timidement au premier violon solo en ré bémol majeur et par enharmonie (4) passe en ut dièze mineur, tonalité très éloignée du ton principal provoquant une curieuse sensation chez l'auditeur. Un thème nouveau basé sur un arpège descendant apparaît fortissimo aux cordes, thème très voisin d'un motif apparaissant à la même place dans la symphonie Prague de Wolfgang Mozart! Le contraste est vif entre ce puissant tutti symphonique et le second thème que le violoniste soliste fait passer par les tonalités les plus variées. Les deux thèmes s'opposent ainsi pendant toute la durée du développement. La reexposition, d'abord voisine de l'exposition, aboutit à un point d'orgue et à un changement de tempo qui de Presto passe à moderato: le premier thème reparaît, nettement modifié car agrémenté d'une gamme chromatique, il est suivi par un passage à l'orchestration massive impliquant abondamment les trompettes et les cors de caractère très beethovénien. Enfin un dernier retour du thème principal piano au violon se produit avec cette fois un magnifique accompagnement de clavecin, surprise soigneusement ménagée ou dernière facétie du génial maestro? Ainsi une symphonie qui avait commencé dans le drame se termine dans l'allégresse.

(1) Anthony Hodgson, The Music of Joseph Haydn, The Symphonies, The Tantivy Press, London, 1976, pp. 137-8.
(2) Marc Vignal, Joseph Haydn, Fayard, 1988.
(3) La remarquable partie centrale en sol mineur du second mouvement du trio en mi bémol majeur pour clarinette, alto et piano K1 498 de Mozart est basée sur un motif identique.
(4) Haydn transforme une séquence re bémol mi bémol en do# re# voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_(musique)
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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitimeMar 18 Oct - 13:20

La symphonie n° 98 en si bémol majeur est composée au début de l'année 1792 et jouée comme on l'a dit en mars 1792 aux Hanover Square Rooms. De retour à Vienne, Haydn met en chantier la symphonie n° 99, probablement en 1793. Cette dernière sera créée aux Hanover Square Rooms à Londres le 10 février 1794. Pendant le temps séparant les deux symphonies, Joseph Haydn aura composé à Vienne les six quatuors des opus 71 (1) et 73 (2) destinés également au public Viennois..

(1) https://haydn.aforumfree.com/t694-les-quatuors-opus-71
(2) https://haydn.aforumfree.com/t695-les-quatuors-opus-74
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MessageSujet: Re: Symphonie n°98 en si bémol majeur   Symphonie n°98 en si bémol majeur Icon_minitime

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