[ extrait d' un blind test que j' avais organisé ailleurs ...]
Ce lied est l’ un des fruits de l’ amitié de Haydn avec la poétesse Anne Hunter, veuve du chirurgien Sir John Hunter,avec qui il s’ était lié d’ amitié lors de sa première visite à Londres.Le poème est d’ une grande qualité et reflète,par son atmosphère fantastique,l’ Angleterre des romans noirs de Horace Walpole .L’ une de ses caractéristiques marquantes est la richesse de l’ écriture de la partie de piano.Il fait plus qu’ entrevoir le monde de Schubert.
Hark ! What I tell to thee,
No sorrow o’er the tomb;
My spirit wanders free,
And waits till thine shall come.
All pensive and alone,
I see thee sit and weep,
Thy head upon the stone
Where my cold ashes sleep.
I watch thy speaking eyes,
And mark each falling tear;
I catch thy passing sighs,
Ere they are lost in air.
Hark ! What I tell to thee…
Ecoute ce que je te dis !
Qu’ il n’ y ait nulle peine sur ma tombe ;
Mon esprit se promène libre
Et attend la venue du tien.
Toute songeuse et seule,
Je te vois assise et pleurant,
Ta tête sur la pierre
Là où dorment mes cendres refroidies.
Je regarde tes yeux expressifs,
Et observe chaque larme qui tombe ;
Je recueille tes soupirs qui passent
Avant qu’ ils ne soient perdus dans les airs.
Ecoute ce que je te dis !...
Une version de ce lied :
http://media.putfile.com/12---2Le disque en question :
http://www.amazon.fr/Lieder-Franz-Joseph-Haydn/dp/B0000035RZ/ref=sr_1_18/171-9146791-3325047?ie=UTF8&s=music&qid=1190761911&sr=1-18On ne dira jamais assez quelle immense artiste était Arleen Auger hélas disparue .Sa carrière fut remarquable quoique trop discrète.