Joachim
Messages : 660 Points : 810 Date d'inscription : 20/08/2007 Age : 77 Localisation : Nord
| Sujet: Scherzandi à 7 Jeu 19 Jan - 22:07 | |
| La rubrique II du catalogue Hoboken réunit les Divertimentos pour divers instrumentations (depuis quatre voix, et plus) pour les 24 premiers numéros, puis les 8 superbes Notturni pour le roi de Naples Hob II/24 à 32, complément aux concertos pour 2 lyres organisées, et enfin les 6 Scherzandos Hob II/33 à 38 (les numéros suivants étant apocryphes). Ils ont été composés vers la fin des années 1750 (1757 selon Pohl), et sont donc contemporains des premières symphonies. Si le catalogue Breitkopf de 1765 les mentionne "VI Scherzandi del Sign. Gius. Hayden, a 2 corni, 2 oboi, 1 flauto, 2 violini e basso", le terme de Scherzandi n'est pas de Haydn, qui les aurait appelés Sinfonias ou Notturni. Tous sont très courts, 6 à 8 minutes, et se composent de 4 mouvements : Allegro, Menuet/trio, Adagio (ou Andante) et Final Presto. A noter que la flûte n'intervient que dans les trios des menuets, et les mouvements lents sont pour les cordes seules. Celui du 6ème est particulièrement beau, c'est déjà le Haydn des superbes adagios dont il a le secret. Assez rarement interprétés, on les trouve sur ce CD, en compagnie du second concerto pour flûte de Michael Haydn, et celui de Leopold Hoffmann qui a longtemps été attribué à Joseph Haydn. | |
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Piero1809 Administrateur
Messages : 3093 Points : 3323 Date d'inscription : 18/08/2007 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: Scherzandi à 7 Lun 20 Fév - 11:37 | |
| Je viens d'écouter ces six scherzandis à 7 HobII.33-8, interprétés par Emmanuel Pahud et le Haydn-Ensemble Berlin. Très belle musique en vérité d'une maturité et d'une variété étonnantes compte tenu qu'il s'agit probablement des premières oeuvres de Haydn. L'inspiration et le style sont très proches des symphonies antérieures à 1761 comme l'a déjà dit Joachim.
Le couplage avec les autres oeuvres inscrites sur ce CD (concerto pour flûte de Leopold Hoffmann très agréable) est très astucieux, on est d'autant plus impressionné par la solidité du style de Joseph Haydn et par la profondeur de ses adagios dont plusieurs sont dans le mode mineur. | |
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