Cette anecdote est très pittoresque. Merci de la rappeler.
Haydn était décidément prêt à mettre le prix fort pour se raser confortablement car ce quatuor en fa mineur opus 55 n°2 n'est aucunement "rasoir", c'est un magnifique chef-d'oeuvre dans lequel on ne sait ce qu'il faut admirer le plus entre un
Andante composé de splendides variations sur un thème très émouvant.
Un Allegro plein de feu, une des pages les plus tendues et agressives de Haydn anticipant le 11ème quatuor de Beethoven.
Un menuetto et son trio qui sont déja proches du scherzo romantique.
Un finale en fa majeur, un des morceau les plus osés de Haydn par ses rythmes irréguliers et ses harmonies acerbes.
Giuseppe