Joseph Haydn
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Joseph Haydn

(1732-1809)
 
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 Giuseppe VERDI 1813-1901

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Haydn
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MessageSujet: Giuseppe VERDI 1813-1901   Giuseppe VERDI 1813-1901 Icon_minitimeMer 9 Oct - 4:38

Il Trovatore

https://www.youtube.com/watch?v=IBD9207tmH8

Version sublime à écouter d'urgence !
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Piero1809
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MessageSujet: Re: Giuseppe VERDI 1813-1901   Giuseppe VERDI 1813-1901 Icon_minitimeMer 9 Oct - 15:26

Bonjour Haydn,
Leontyne Price, Franco Corelli et Karajan, excusez du peu! On n'a pas mieux fait depuis!

Pourquoi ne feriez-vous pas un court topo sur Verdi?
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Haydn
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MessageSujet: Re: Giuseppe VERDI 1813-1901   Giuseppe VERDI 1813-1901 Icon_minitimeMer 9 Oct - 21:55

En effet Piero !, nous n'avons pas de sujet sur Verdi. Je songe à en préparer un mais la tâche serait très étendue. Si je fais un sujet, il entrera directement dans le vif de ses oeuvres que je préfère !
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Piero1809
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MessageSujet: Re: Giuseppe VERDI 1813-1901   Giuseppe VERDI 1813-1901 Icon_minitimeSam 19 Oct - 21:30

Haydn a écrit:
En effet Piero !, nous n'avons pas de sujet sur Verdi. Je songe à en préparer un mais la tâche serait très étendue. Si je fais un sujet, il entrera directement dans le vif de ses oeuvres que je préfère !
Passionnant programme!
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Piero1809
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MessageSujet: La Traviata   Giuseppe VERDI 1813-1901 Icon_minitimeLun 11 Jan - 10:17

La Traviata
Giuseppe Verdi

Direction musicale Pier Giorgio Morandi
Mise en scène Vincent Boussard
Décors Vincent Lemaire
Costumes Christian Lacroix
Lumières Guido Levi
Mouvements Helge Letonja

Violetta Valéry Ana-Camelia Stefanescu
Alfredo Germont Roberto De Biasio
Giorgio Germont Étienne Dupuis
Flora Bervoix Lamia Beuque
Docteur Grenvil René Schirrer
Gaston de Letorières Mark Van Arsdale
Baron Douphol Francis Dudziak
Marquis d'Obigny Jean-Gabriel Saint-Martin

Chœurs de l'Opéra national du Rhin
Orchestre philharmonique de Strasbourg

J'ai assisté à la représentation du 29 décembre 2015. C'est Ana-Camelia Stefanescu qui tenait le rôle de Violetta.

Composée en 1853, la Traviata fait partie d'une triade comportant également Rigoletto et Le Trouvère et constitue une étape importante dans l'évolution de la musique de Verdi.
Cette évolution n'est pas tellement sensible dans l'acte I, prodigue en bel canto, qui regarde encore du côté de Donizetti ou de Bellini, notamment dans le duo Violetta Alfredo, Un di, felice, eterea... plutôt conventionnel ou dans l'air de Violetta Sempre libera, riche en pyrotechnie vocale. C'est dans l'acte II et en particulier dans sa première partie que commencent les choses sérieuses avec une musique d'une force et d'une intensité exceptionnelles à l'image de l'air magnifique d'Alfredo De' miei bollenti spiriti... aux accents héroïques, le formidable duetto de Giorgio Germont et Violetta, centre de gravité de l'oeuvre ou le sublime Alfredo amami, quant'io t'amo...que clame Violetta, climax passionnel de l'opéra. Dans la deuxième partie de cet acte, le contraste frappant entre l'excitation fébrile de la fête organisée par Flora et la complainte déchirante de Violetta Che fia ? Morir mi sento..., me semble aussi constituer un sommet émotionnel de l'opéra.

Le parti pris de Vincent Boussard dans sa mise en scène est d'en dire le moins possible. La musique de Verdi (solistes, choeur et orchestre) est explicite à profusion et il n'y a aucune raison d'en rajouter. Le postulat de départ est donc la sobriété c'est pourquoi la mise en scène s'efface derrière la musique. Tout au plus, ce qui n'est pas dit dans le texte et les didascalies est suggéré par un certain nombre d'objets symboliques. La direction d'acteurs est au diapason et ordre est donné aux chanteurs de ne pas en faire des tonnes : pas de postures grandiloquentes, pas de grands gestes dramatiques. On est dans l'univers feutré de personnes de bonne famille et même la dévoyée ne cesse de montrer une attitude digne et une âme noble, méritant d'être admise dans un monde dans lequel elle était autrefois bannie. Ainsi la mort de Violetta est décrite de manière très sobre, elle s'élève lentement de sa couche et s'effondre simplement..
Le scénographie de Vincent Lemaire est également discrète : pas de décors somptueux , un mobilier réduit au minimum. Une balustrade accueillant le choeur et en dessous un miroir déformant. Un piano à queue joue un rôle central, il servira à porter des toasts, de table de jeu, de bureau sur lequel seront écrites les lettres de rupture et deviendra finalement le lit de mort de Violetta. Sur ce piano figurera également une adolescente recouverte d'un voile : ange gardien de Violetta ou encore évocation de la sœur d'Alfredo, pure, pareille à un ange... ?
Si le rôle du piano m'apparait mystérieux, par contre je suggère une interprétation pour le miroir déformant et grossissant. Ce dernier donne une image grotesque des participants des fêtes qui évoque les caricatures de Georges Grosz, représentant des bourgeois bien nourris et imbus de leur supériorité. Ce miroir les montre comme ils sont réellement, ce sont eux finalement les dévoyés.
Les costumes de Christian Lacroix, même s'ils renvoient par certains côtés (les fracs et les hauts de forme) au second Empire, sont plutôt intemporels. La robe gris foncé, lamé argent que porte Violetta est magnifique mais la palme revient à mon goût à la superbe jupe blanche et corsage noir que portait Flora.

Le rôle écrasant de Violetta fut tenu avec grand talent par Ana-Camelia Stefanescu. Cette cantatrice dont la typologie vocale est plutôt celle d'un soprano léger, ne donna pas, paradoxalement, la pleine mesure de ses moyens dans les airs acrobatiques du premier acte. Par contre dans le deuxième acte qui demande une voix de soprano dramatique, Ana-Camelia Stefanescu a fourni une prestation de très haut niveau soit en soliste, soit dans son duo bouleversant avec Giorgio Germont. Au troisième acte, son air fameux avec accompagnement de hautbois, Addio, del passato bei sogni ridente ...fut interprété avec une émotion bouleversante. Sur un plan général sa voix est ductile, le timbre très pur dans la douceur comme dans les forte, le legato parfait et ses suraigus impeccables. Le public lui fit une véritable ovation. Roberto de Biasio incarna Alfredo avec autorité, ce ténor lyrique laissa aussi les habits rossiniens au vestiaire pour livrer dans son aria qui ouvre l'acte II une effusion passionnée de son amour pour Violetta. Etienne Dupuis (baryton) m'a beaucoup impressionné dans le rôle de Giorgio Germont. Sa voix chaude est captivante, elle se projette avec aisance, elle passe facilement du forte au pianissimo le plus doux. Son duo avec Violetta à l'acte II fut impeccable et il fut souverain dans ce passage tellement émouvant : Piangi, piangi, piangi, o misera... Son fier maintien et son élégance vocale convenaient parfaitement au rôle. Parmi les seconds rôles, j'ai particulièrement remarqué Lamia Beuque (mezzo soprano) dans le rôle de Flora et Jean-Gabriel Saint-Martin (baryton) dans celui du marquis d'Obigny. Dommage qu'on ne les entende pas plus souvent ! Les autres protagonistes furent aussi très bons.

L'orchestre philharmonique sous la direction éclairée de Pier Giorgio Morandi brilla de tous ses feux. Selon ce chef, l'orchestre de la Traviata joue un rôle plus important qu'ailleurs car ce que les mots ne peuvent dire, une clarinette ou un hautbois peuvent l'exprimer aisément. Le pupitre des violons particulièrement à l'honneur dans cette partition m'apparut parfaitement homogène et précis, notamment dans le prélude de l'acte III qu'il joue estremamente piano comme le voulait Verdi. Les clarinettes souvent sollicitées pour accompagner les airs de Violetta avaient une sonorité d'une idéale douceur. Les choeurs sous la conduite de Sandrine Abello s'intégrèrent harmonieusement à la partition.

Une Traviata différente mais tout aussi passionnante !

Ce texte a été publié dans la Forum Odb-opéra.


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