Je fais de même avec mon post.
Merci jdperdrix pour cette messe passionnante de Michael Haydn, d'un intérêt musicologique considérable.
Evidemment avant de parler de cette vaste messe, il me faut l'écouter soigneusement. En tous cas ce que j'en ai entendu est remarquable et comme vous le dites, étonnamment moderne compte tenu de la date 1758. A l'écoute de Laudamus te, on se trouve en face d'un morceau galant (1). Le contraste avec le Gratias agimus te, un motet sévère, n'en est que plus frappant.
Surprise! Le qui tollis peccata mundi débute avec un magnifique trio de trombones très dramatique. C'est très audacieux et moderne et en même temps archaïque si on se rappelle l'usage de ces instruments dans la musique de Monteverdi!
Retour de la galanterie avec le Quoniam tu solo sanctus!
Une grande fugue jubilante clôt le Gloria.
Une sonnerie de trompettes ouvre le Credo.
Un magnifique chant des violons sert de prélude à l'Incarnatus est chanté par la soprano.
Le Resurrexit est est un choeur triomphal et joyeux
Un quatuor vocal célèbre le Saint Esprit et la Sainte Eglise Catholique
Comme d'habitude une fugue Et vitam venturi clôt le Credo.
Sanctus très solennel. Hosannah in excelsis très joyeux
Benedictus galant
Agnus Dei émouvant, les trois strophes sont chantées par la soprano, le ténor et enfin le choeur.
Un grande fugue sur Dona nobis pacem met un point final à cette messe grandiose
On reparlera certainement de cette messe.
(1) Dans ma bouche, galant n'est pas un terme péjoratif mais une composante du style classique en formation.