Sujet: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 14 Jan 2009, 22:38
Joseph Martin KRAUS est un contemporain de Wolfgand Mozart et Joseph Haydn. Il eut avec ce dernier des relations relativement suivies qui sont détaillées dans un article très intéressant publié dans le mensuel de Polyphonies. Le lien suivant nous a été communiqué par Emmanuelle dans le forum ron3:
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Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Sam 21 Mar 2009, 18:03
Je n'avais pas encore vu ce sujet.
Kraus, que l'on appelle le "Mozart suédois", exact contemporain d'ailleurs (1756-1792), a composé 14 symphonies dont on trouve l'intégral chez Naxos. Le style de Kraus est tout à fait personnel, on ne peut dire qu'il ressemble à Haydn et encore moins à Mozart. ce serait plutôt une avant garde de Schubert, malgré ses dates.
Il faut écouter en priorité la symphonie en mi bémol majeur VB 144, qui avait enthousiasmé Haydn.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Sam 15 Déc 2012, 19:23
Symphonie en ut mineur VB 142Joseph Martin Kraus Composée en 1783 à Vienne, la symphonie en ut mineur VB 142 est une refonte de la symphonie en ut # mineur VB 140 de l’année précédente. Elle est écrite pour deux hautbois, deux bassons, deux cors, et le quintette à cordes. Comme plusieurs parmi les symphonies de Joseph Martin Kraus qui nous sont parvenues, elle comporte trois mouvements (1,2).
1er mouvement Larghetto Allegro. L’introduction lente évoque les symphonies Sturm und Drang de Haydn notamment le premier mouvement de la symphonie n° 49 La Passione (1769). Le style est polyphonique et sévère. On y remarque en son milieu une série d’accords dissonants très impressionnants soulignés par les cors fortissimo. Les harmonies sont souvent proches de celles présentes dans l’ode funèbre K 477 de Mozart composée deux ans plus tard en 1785. Le vaste allegro 4/4 qui suit est très ambitieux car l’exposition ne comporte pas moins de trois thèmes. Le premier groupe de thèmes commence par un motif très étendu très lyrique piano, un second motif consistant en un unisson des cordes tranche par son caractère énergique et martial. Le second groupe de thèmes est sur le même modèle d’abord assez élégiaque puis plus agité. Un troisième thème très chantant en mi bémol majeur clôt l’exposition qui s’achève par un rappel du second motif du premier groupe de thèmes. Le développement très véhément et relativement long est construit sur les deux premiers groupes de thèmes. La réexposition est notablement écourtée car le second groupe de thèmes ne reparaît plus. Le thème 3 est transposé en mineur ce qui change complètement son expression et le rend bien plus mélancolique. Coda très énergique.
2ème mouvement. Andante en mi bémol majeur 3/4. Son début en contrepoint à deux voix évoque le sublime mouvement lent de la symphonie n° 47 en sol majeur de Joseph Haydn datant de 1772 (3). Un sentiment grave et solennel parcourt le mouvement entier. Suite à un beau solo des deux hautbois, on remarque à la fin du mouvement un passage pianissimo très mystérieux.
3ème mouvement. Allegro assai 2/4. Le debut très emporté, très Sturm und Drang évoque encore les symphonies dans le mode mineur de Haydn ou de Vanhall écrites aux alentour de 1770. C‘est une forme sonate à deux thèmes très contrastés, le premier très énergique et le second en mi bémol majeur bien plus doux. Cette exposition débouche de façon abrupte sur un puissant développement construit sur le premier thème, on admire les effets dramatiques que le compositeur arrive à tirer du premier thème ainsi que le rôle des basses qui s’emparent de ce thème avec une détermination farouche. La coda extrêmement violente et passionnée clôt en beauté cette magnifique symphonie.
A l’écoute de la symphonie on réalise qu’il s’agit d’une oeuvre très personnelle qui n’exclut pas toutefois de nombreuses influences, notamment celles de Joseph Haydn dans sa période Sturm und Drang. Compte tenu de sa date de composition, 1783, cette symphonie peut sembler assez primitive du point de vue de son orchestration: les cordes y sont prépondérantes et les bois généralement, soit doublent les cordes, soit procèdent par tenues. Les cors bien que n’ayant pas un rôle thématique soulignent les passages les plus dramatiques. On notera aussi le rôle prépondérant des basses, trait typique des symphonies Sturm und Drang. Tous ces traits éloignent considérablement l’orchestration de cette symphonie de celles composées à la même époque par Joseph Haydn (symphonies n° 76-78 et n° 79-81) et par Wolfgang Mozart (symphonies n° 35 Haffner et 36 Linz). On considère souvent Kraus comme le lien entre Haydn et Beethoven en prenant la symphonie Funèbre VB 148 comme exemple (2). A mon humble avis, cette symphonie VB 142 n’a pas grand chose de Beethovenien, elle regarde surtout vers le proche passé mais n’en est pas moins remarquable par la beauté de ses thèmes, leur élaboration et la densité ainsi que l’audace des aggrégats harmoniques utilisés.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 18 Déc 2012, 09:05
On peut actuellement écouter cette magnifique symphonie en ut mineur de Joseph Martin Kraus sur medici. tv dans le cadre d'un concert fort intéressant dont la vedette est Martin Fröst, le clarinettiste célèbre. Ce dernier interprète également le concerto pour clarinette de Wolfgang Mozart (l'exact contemporain de Kraus) avec une clarinette de basset, version originale de ce concerto célébrissime. On peut ainsi entendre des traits de virtuosité dans leur évolution naturelle et non transposés à l'octave supérieur comme c'est le cas avec la clarinette en la ordinaire. On mesure encore mieux en quoi ce concerto est unique parmi tous ceux dédiés à cet instrument. Mozart, contrairement à Weber, déteste les notes aigues et confie au registre grave de la clarinette ses plus émouvantes mélodies. L'orchestre du Capitole de Toulouse est placé sous la direction de Giovanni Antonini.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Sam 28 Déc 2013, 08:50
Les plus belles symphonies de Joseph Martin Kraus, et en particulier la symphonie en ut mineur VB142, se trouvent dans un coffret du label Phoenix Edition avec le chef Werner Ehrhardt à la tête du concerto Koln. Remarquable interprétation sur instruments d'époque.
Dernière édition par Piero1809 le Lun 30 Déc 2013, 17:09, édité 1 fois
Joachim
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Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Dim 29 Déc 2013, 18:42
On trouve l'intégrale des 14 symphonies chez Naxos, dans une interprétation tout à fait satisfaisante, du moins à mon avis.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Lun 16 Nov 2015, 13:36
Symphonie en ré majeur VB143 Après avoir écouté quantité de petits maîtres, en voilà un grand: Joseph Martin Kraus et sa magnifique symphonie en ré majeur VB 143, composée en 1783.
S'il existe un compositeur proche de Joseph Haydn c'est bien lui! La technique compositionnelle et l'inspiration qui règnent dans cette symphonie VB 143, sont bien voisines des symphonies contemporaines de Joseph Haydn, notamment la symphonie n° 75 en ré majeur également, composée vers 1779.
Les premiers mouvements des deux symphonies présentent en effet beaucoup de points communs, parfois même des passages presques identiques. Le style de JM Kraus est constamment serré, avec beaucoup d'imitations, de canons et d'entrée de fugato. Le second mouvement en sol majeur est un thème varié d'une grande profondeur, rappelant des mouvements correspondants de quatuors à cordes de Haydn à moins qu'il ne s'agisse du célèbre andante de la symphonie n° 53 l'Impériale dans la même tonalité et composée peu avant celle de Kraus. La variation mineure est sombre et mystérieuse. La variation suivante plus enjouée est un ravissant solo de flûte et le mouvement se termine par un retour du thème initial magnifiquement harmonisé. Pas de menuet mais un étonnant allegro final qui lui ne doit rien à personne, c'est une gavotte en forme de rondo, pleine de feu avec un intermède central mineur très violent. Ce mouvement très dansant, fait penser à une musique de scène.
Décidément cette symphonie n° 75 de Haydn aura fasciné bien des personnes parmi lesquels un clergyman anglais qui mourra d'émotion après l'écoute de son adagio et les compositeurs illustres que sont Joseph Martin Kraus et Wolfgang Mozart.
On note la présence d'un clavecin assurant la basse continue dans l'effectif du Concerto Köln ce qui étonne dans une symphonie si moderne. Les instruments anciens donnent beaucoup de cachet à cette interprétation. Mais place à une écoute attentive. Cette symphonie en vaut la peine!
Joachim
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Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 24 Nov 2015, 20:41
Piero, tu parlais de la splendide symphonie en ut mineur VB 142 par le Concerto Köln : on la trouve sur Youtube :
Elle est très "Sturm und Drang", n'est-ce pas ?
Joachim
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Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 25 Nov 2015, 10:29
Quand j'ai placé le symphonie en ut mineur, hier soir, je me suis rendu compte qu'il y avait sur ce forum peu de renseignements biographiques de Kraus. Voici donc un résumé :
Joseph Martin Kraus est un compositeur et chef d'orchestre allemand né à Miltenburg Allemagne le 20 juin 1756 et mort à Stockholm le 15 décembre 1792.
Joseph Martin Kraus fut malheureusement éclipsé par l'illustre W. A. Mozart, son exact contemporain. Après avoir été Sängerknabe (enfant de chœur) dans l'église de la cour à Mannheim en 1773, il poursuivit des études musicales à l'université de Mayence sous la conduite de Johann Christoph Kittel, élève de J.-S. Bach.
En 1778, il gagna la Suède après que Gustave III, monarque éclairé et désireux de faire de Stockholm une capitale culturelle reconnue internationalement, l'eut invité à sa cour. En 1781, il publia sa Symphonie en ut majeur et son opéra Proserpin fut bien accueilli.
En 1782, le roi l'envoya à travers l'Europe afin d'assimiler les dernières tendances musicales. Il traversa Berlin, Dresde, Leipzig, Munich et Vienne, ce qui lui permit de rencontrer les figures emblématiques de l'époque Christoph Willibald Gluck (1714–1787) — qu'il admirait — et Joseph Haydn (1732–1809) — qui fut le dédicataire et le créateur de la magnifique Symphonie en ut mineur.
En 1783, il gagna Venise (Italie), Florence, Rome, Naples et Bologne, ville dans laquelle il rencontra le Padre Giovanni Battista Martini — le plus célèbre musicien italien d'alors, dont Mozart fut élève.
De 1784 à 1786, il vécut à Paris, où fut publiée la Symphonie en ré mineur sous le nom de Haydn, comme il était usuel de le faire à l'époque pour des compositeurs peu connus.
Peu après avoir terminé sa Symphonie funèbre, il décéda huit mois après son protecteur, le roi Gustave III de Suède.
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Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 25 Nov 2015, 10:36
On trouve une quasi intégrale de ses oeuvres (symphonies, concertos, opéras, piano, musique de chambre, mélodies, musique religieuse) dans plusieurs firmes mais particulièrement chez Naxos.
Aujourd'hui je viens de découvrir Amphitryon, qui est une musique de scène (intitulée Quatre intermèdes et Divertissement - Balletto - pour Amphitryon) écrite pour illustrer la comédie Amphitryon de Molière. C'est une série d'interludes orchestraux, de choeurs et d'arias (soprano, ténor) et qui se terminent par un ballet de 25 minutes à lui tout seul (la musique complète dure 78 minutes). Cerise sur le gâteau, les arias sont en français !
L'ensemble est séduisant, comme toujours chez Kraus.
En 2012, ses trois concertos pour alto (VB 153a, b et c) sont parus chez Ondine :
Ces concertos avaient d'abord été attribués à Roman Hoffstetter (l'auteur de la fameuse sérénade de Haydn) jusqu'à ce qu'en 2010 Bertil van Boer trouve une nouvelle source les attribuant à Kraus. A les écouter, je me demande quand même s'ils sont réellement de Kraus, car ils sont de facture très classique, alors que Kraus d'habitude est plutôt préromantique. Je trouve d'ailleurs qu'ils ressemblent plus à du Mozart ou du Vanhal qu'à du Kraus.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 25 Nov 2015, 11:17
Merci infiniment Joachim pour ces informations concernant J.M. Kraus. Etant moi-même altiste, je vais me plonger avec délices dans ces concertos pour alto et vais donner mon avis d'ici peu!
jdperdrix
Messages : 75 Points : 91 Date d'inscription : 29/08/2014
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 25 Nov 2015, 12:14
Merci pour ces indications. Je réécoute les concertos pour alto... Je ne crois pas qu'ils sont de Kraus. Mais ils sont agréables à écouter et enrichissent le répertoire concertant de l'alto.
Je recommande particulièrement ses quatuors à cordes. Deux disques :
Les quatuors sont en deux, trois ou quatre mouvements, plus proches de la forme des quatuors de Boccherini. La prédominance du premier violon est bien moindre que dans les quatuors viennois de la même période. On peut s'en faire une idée sur youtube. En voici un :
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mer 25 Nov 2015, 13:00
J'ai écouté le concerto pour alto en do majeur VB 153b. C'est une oeuvre très agréable, très bien écrite pour l'instrument ce qui suppose que le compositeur dominait la technique de l'alto. Il y a des traits de virtuosité remarquables surtout dans le rondo final.
Bertil van Boer est un musicologue spécialisé dans Joseph Martin Kraus et a priori il n'y a aucune raison de douter de sa compétence. Je ne connais pas assez Joseph Martin Kraus pour donner un avis autorisé c'est pourquoi je suis enclin à faire confiance à Bertil van Boer.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 24 Oct 2017, 10:31
Une nouvelle interprétation de la symphonie en do mineur par Antonini à la tête du Giardino armonico. Comme toujours excellente qualité sonore et interprétation magistrale. Ca fait plaisir de voir qu'au-delà de leur projet autour d'Haydn ils interprètent avec tout autant de soin des compositeurs contemporains (Kraus, Cimraosa par exemple) et font ressortir toute la splendeur de leur musique. Cette symphonie déjà évoquée plus haut est particulièrement géniale, sans conteste un des grands moments symphoniques de la période classique. Cette nouvelle version soignée permettra peut être d'enrichir une potentielle conversation sur la musique symphonique de l'époque.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 25 Juin 2019, 13:03
Une version (sans doute la seule, chantée en allemand et non en suédois cela dit) de son colossal opéra Énée à Carthage (opéra composé en 10 ans, de 1781 à 1791, et que le compositeur ne verra jamais joué de son vivant, la première a eu lieu en 1799) :
De part le temps de composition et la taille, cet opéra est certainement l'oeuvre de sa vie. Je suis en train de l'écouter, le prologue et l'acte I m'enthousiasment déjà énormément. La musique est d'une puissance indéniable, on croirait par moment entendre du Salieri sous stéroïdes (ça annonce largement le romantisme). J'ai écouté Soliman II et Proserpine dans lesquels Kraus montre à quel point il est habile dans son écriture orchestrale et vocale. Cette démonstration se fait aussi dans sa musique religieuse. En tous les cas si l'intégralité de l'oeuvre est digne du début c'est un opéra qui, à n'en pas douter, est dès plus visionnaires et devrait être largement diffusé.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 25 Juin 2019, 13:17
Euclide-Orphée a écrit:
Une version (sans doute la seule, chantée en allemand et non en suédois cela dit) de son colossal opéra Énée à Carthage (opéra composé en 10 ans, de 1781 à 1791, et que le compositeur ne verra jamais joué de son vivant, la première a eu lieu en 1799) :
De part le temps de composition et la taille, cet opéra est certainement l'oeuvre de sa vie. Je suis en train de l'écouter, le prologue et l'acte I m'enthousiasment déjà énormément. La musique est d'une puissance indéniable, on croirait par moment entendre du Salieri sous stéroïdes (ça annonce largement le romantisme). J'ai écouté Soliman II et Proserpine dans lesquels Kraus montre à quel point il est habile dans son écriture orchestrale et vocale. Cette démonstration se fait aussi dans sa musique religieuse. En tous les cas si l'intégralité de l'oeuvre est digne du début c'est un opéra qui, à n'en pas douter, est dès plus visionnaires et devrait être largement diffusé.
Il n'y a pas encore d'enregistrements intégrales pour le superbe Énée à Carthage, malhereusement... Moi aussi je l'adore, c'est un des plus beaux opéras de son siècle et l'opéra "Sturm und Drang" par excellence.
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Dim 21 Avr 2024, 17:19
Je vous conseille ses pièces pour piano: la Sonate en mi majeur notamment, avec ses grandes idées mélodiques, présente une ampleur ambitieuse et presque beethovenienne:
Il y a d'autres pièces qui frappent, comme le merveilleux (et trop bref, helàs!) Larghetto VB 194, les deux menuets curieux VB 190, avec lesquels Kraus se moqua de son rival l'Abbé Vogler, ou le Rondeau en fa VB 191, qui me rappelle les homologues de CPE Bach.
Joachim
Messages : 664 Points : 814 Date d'inscription : 20/08/2007 Age : 78 Localisation : Nord
Sujet: Re: Joseph Martin KRAUS (1756-1792) Mar 23 Avr 2024, 17:55
J'ai aussi l'intégrale de sa musique de piano (qui tient sur un seul CD) par Jasques Després chez Naxos. Les deux sonates sont assez importantes, et comme tu dis elles font penser à Beethoven. Les autres pièces sont courtes. A noter le Scherzo con variazioni en ut majeur, et le Rondo en fa majeur.