Divertimenti à 5, 6, 7, 8 ou 9 voix HobII

Le groupe II de la classification d'Hoboken comporte un nombre élevé d'oeuvres. Les scherzandis à 7 font partie de ce groupe et ont été analysés par Joachim. Reste 24 divertimenti dont plusieurs sont perdus et quelques uns d'authenticité douteuse. La plupart semblent avoir été composés avant 1760. Certains sont des compositions importantes et annoncent des symphonies plus tardives. Il est regrettable qu'aucune de ces oeuvres ne figure dans l'intégrale Brilliant Classic. Il serait très souhaitable que des analyses de ces oeuvres soient faites. Avis aux amateurs! Pour ma part je me bornerai à parler d'une ou deux oeuvres de ce groupe.

Dans ce groupe figurent aussi les fameux notturnis pour le roi de Naples, chefs-d'oeuvre datant de 1790 mais qui font l'objet d'un traitement spécifique.

Même si à mon avis, ces divertimentos de Haydn n'égalent pas ceux de Mozart (qu'ils soient pour vents ou pour cordes), j'ai toujours beaucoup de plaisir à les écouter. Mais pour pouvoir en parler, sinon les analyser, il me faut au moins les réécouter... Je vais essayer de le faire rapidement...

Merci Joachim.
En attendant ta contribution, voici quelques mots sur le divertimento en sol majeur HobII.G1. Son authenticité a été discutée un temps. Je l'ai écouté et pour moi c'est du Joseph Haydn bien typique. Il est écrit pour quintette à cordes deux hautbois et deux cors. Les vents colorent agréablement l'ensemble et ont parfois des passages en solo, le tout me semble assez symphonique et rappelle les symphonies antérieures à l'installation de Haydn à Eszterhàza.
Le premier mouvement allegro molto très court est très animé.
Suit un menuetto avec de beaux solos de hautbois et de cor. Le trio est écrit pour les cordes seules.
L'adagio est aussi écrit pour les cordes seules, très mélodieux, il utilise volontiers le procédé de l'écho.
Le second menuet est surtout remarquable par son trio très pittoresque confié aux cors accompagnés de pizzicatos.
Le finale Presto ressemble aux finales des symphonies contemporaines.