Je suis tombé sur ce forum en cherchant des renseignements sur les quatuors op. 76, qui m'ont fasciné pour leur hardiesse, et ce genre de mélange d'équilibre et de folie qui me plaît tant. Comme j'ai assez peu l'occasion de trouver des amateurs de Haydn, je suis content de trouver une sorte de ghetto qui lui est dédié. Je n'ai aucune connaissance du solphège, ni de pratique musicale. Pourtant j'écoute en boucle ses oeuvres (symphonies, messes, quatuors, etc.). La première fois que j'ai entendu du Haydn, c'était sous la forme d'indicatif d'une émission de radio ; il s'agissait du final d'une symphonie londonienne, celle intitulée le miracle il me semble. Je trouvais cette musique simplement merveilleuse et enthousiasmante, et je pestais de ne pas en savoir le compositeur. J'avais du mal à déterminer l'époque, cela me semblait du XIX°, un côté beethovenien, sans l'être. Quand par la suite j'ai eu les disques des symphonies londoniennes, j'étais sidéré par son invention, sa profondeur. Le deuxième mouvement de la symphonie 104 est par exemple un des morceaux les plus sublimes qui soient. Je m'amusais à faire écouter ces symphonies en aveugle à des amis, et tous se plantaient : il leur semblait que c'était un compositeur romantique, Beethoven et cie. J'ai aussi été marqué par les symphonies Sturm und drang, particulièrement le premier mouvement de la symphonie 46. Je ne vais pas non plus faire mon autobiographie, donc j'interromps ici cette présentation.