Joseph Haydn
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Joseph Haydn

(1732-1809)
 
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 Frederic CHOPIN (1810-1848)

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Piero1809
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MessageSujet: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeMer 18 Fév - 11:19

Sonate n°2 en si bémol mineur opus 49 de Frederic Chopin (1810-1848).

Respect! Voilà ce que m'inspire l'audition de cette sonate composée en 1839. Longtemps elle fut pour moi une redoutable énigme et il me fallut du temps pour en découvrir l'immense portée. De ce commentaire j'exclue d'emblée le mouvement lent Marcia funebre (1837), composé deux ans plus tôt que les trois autres mouvements et qui me semble relever d'une inspiration différente, même si elle donne son nom à la sonate entière.

En fait c'est surtout du premier mouvement dont j'ai envie de parler. Je le place dans ma liste très restreinte de chefs-d'oeuvre absolus. Un morceau très paradoxal en fait et pour plusieurs raisons:

-un mouvement de structure sonate, forme peu courante chez Chopin qui, de plus, est utilisée avec quelques entorses à la règle puisque la réexposition est tronquée du premier thème et que le développement s'enchaîne directement au second thème. Cette incartade fut critiquée vertement mais les censeurs, défenseurs de l'orthodoxie, oublièrent que plus de cinquante ans plus tôt, Joseph Haydn avait procédé de même dans plusieurs sonates de "jeunesse". Une initiative très défendable qui évite des répétitions fastidieuses.

-une musique plutôt austère en opposition avec le style plutôt belcantiste de la mélodie Chopinienne (qui fleurit d'ailleurs dans la Marcia funebre) avec un thème omniprésent, dont le rythme obsédant imprime sa marque à tout le morceau.

-enfin et surtout une audace harmonique et rythmique incroyable qui effraya certes Schumann mais ne suscita pas à ma connaissance de réactions violentes de la part de ses contemporains. On détesta par contre le quatrième mouvement.

Après quelques mesures très mystérieuses d'intoduction (Grave), le premier thème (Doppio Movimento à 2/2), sorte de cavalcade échevelée, installe la tonalité de si bémol mineur, il est longuement exposé et répété intégralement ce qui qui permet à l'auditeur de se pénétrer de son aura fantastique. Grâce à quelques mesures de transition, le deuxième thème en ré bémol est exposé en valeurs longues ce qui lui donne une allure majestueuse et même imposante, il est répété à son tour au dessus d'un souple accompagnement en triolets. Changement de rythme de 2/2 à 6/4 dans la transition très modulante qui nous mène aux barres de reprises et au formidable développement, centre de gravité du mouvement et oeil du cyclone. Il commence piano par un rappel du thème qui gronde dans l'extrême grave de l'instrument. La réponse qui suit très chromatique: la, la#, si becarre nous rappelle quelque chose, ne serait-ce pas le Prélude de Tristan et Isolde, composé quelques vingt ans plus tard?. Cette alternance question/réponse se reproduit encore deux fois. Maintenant le début du thème ne quitte plus la scène, la première mesure de ce thème dans le rythme 2/2 se maintient constamment à la main droite du pianiste tandis qu'un rythme 6/4 s'installe aux basses et alors commence un long et terrible passage (marqué energico) incroyablement chromatique, modulant et dissonant. Ce passage pratiquement atonal comme le sera une bonne partie du quatrième mouvement mais plus agressif encore, débouche comme on l'a vu plus haut, sur le second thème en si bémol majeur cette fois. Cette tonalité qui nous semble maintenant lumineuse, se maintiendra jusqu'à la fin. La coda très brève résume de façon impitoyable l'essence de tout le mouvement, le thème initial est cantonné dans les basses et superposé à une version dépouillée du second thème aux aigus. Fin sur un triple fortissimo.
Intensité, concentration, concision extrême, ces qualificatifs que l'on a l'habitude d'attribuer, par exemple, au 11ème quatuor de Beethoven ou bien à nombre d'oeuvres de J.Haydn, s'appliquent à ce premier mouvement.

Du quatrième mouvement (Presto) je ne dirai presque rien. Athématique, pratiquement atonal, écrit entièrement en triolets de croches, à deux voix à l'unisson et pianissimo, possédant des passages comportant des séries de onze notes prises sur les douze demi-tons de la gamme chromatique (mesures 51 à 55), ce terrifiant morceau accumule les caractéristiques qui pourraient faire penser à une provocation gratuite. Il n'en est rien car cette page représente en fait l'aboutissement logique de la démarche initiée dans le premier mouvement. A la structure vigoureusement architecturée de l'allegro initial correspond l'absence apparente de forme, le néant du finale. A l'interrogation mystérieuse du début du premier mouvement, répond l'accord parfait fortissimo de si bémol mineur de la conclusion qui scelle ainsi cette extraordinaire sonate.

http://www.musicologie.org/Biographies/chopin.html


Dernière édition par Giuseppe1732 le Ven 20 Fév - 17:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeJeu 19 Fév - 1:23

Cette Sonate est une œuvre majeure de la littérature pianistique du 19ème siècle (comme la plupart des œuvres de Chopin d'ailleurs). Dans un livre paru en 1957 chez Albin Michel, "Le Nocturne", Vladimir Jankélévitch en donna cette saisissante description :

"La forme-sonate n'est ici qu'un protocole. L'opus 35, qui est plutôt poème que sonate, a bien ses quatre mouvements, mais quels étranges, baroques, monstrueux «mouvements» ! Le foudroyant Allegro initial, qui est tour à tour «grave», «agitato», «sostenuto», «stretto», et qui trépigne, et qui s'affole ; le diabolique Scherzo, sorte de Méphisto-valse interrompue par la divine accalmie de son trio ; la Marche funèbre ; et au bout de tout le terrifiant, le bouleversant Final qui n'est qu'une panique, une bousculade éperdue de triolets en furie, qui commence dans les profondeurs et se termine sur le grand point d'exclamation tragique, sur ce cri par quoi tout finira. C'est l'homme traqué qui fuit dans la nuit obscure[…]. Un final de sonate, cette poursuite haletante ? disons plutôt un traité du désespoir ; une sonate des adieux à laquelle manquerait le Retour. Pour un artiste aussi soigneux dans ses conclusions, aussi épris de distinction et d'élégance, aussi attentif à enclore le beau jardin de l'œuvre d'art dans son insularité enchantée, quelle angoisse vraiment panique représente ce final de la débandade et de la chasse à l'homme ! Les deux mains à l'unisson, montant et descendant sur le clavier, dessinent d'étranges figures de cauchemar[…]. Voici la course folle et la déroute misérable : l'homme, surpris par la catastrophe, perd toute contenance et s'enfuit dans les ténèbres sans forme. A la fois poème, fantaisie et sonate, l'opus 35 est à l'origine d'une tradition nouvelle que jalonnent non seulement la géniale Sonate en si mineur de Franz Liszt mais encore les vastes et capricieux poèmes dionysiaques auxquels Serge Liapounov et Alexandre Scriabine donnent le nom de Sonates-Fantaisies." (en fait seule la 2ème sonate de Scriabine porte le nom de Sonate-Fantaisie)

et plus loin

"C'est toute la 2ème sonate qui est cette précipitation tête baissée au devant du destin ; elle halète comme une forge ; la respiration oppressée de ses basses, l'alternance passionnée du piano et du forte, et surtout ce chant inspiré, fiévreux, incandescent comme un métal en fusion, – tout exprime ici, plutôt que le dynamisme de l' effort, le trac et la poursuite panique.[…]Il n'y a plus ici qu'un cavalier solitaire, un chasseur maudit qui fuit à bride abattue dans le profond minuit de sa détresse. «Ils avaient des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe et de soufre» dit l'Apocalypse. Le destin, chez les classiques, est poli : il frappe à la porte avant d'entrer, il demande la permission au logos ; chez Chopin il enfonce cette porte, et il fait irruption, car il est violence tragique[…] La «force du destin », cette fois, ne prévient plus les créatures avant de les foudroyer, mais elle choisit de les surprendre dans l'aveugle impréparation de leur vie quotidienne."

Des extraits d'un texte que j'ai lu très jeune et qui a fondé pour moi le questionnement sur la signification de la musique…
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeSam 28 Fév - 16:14

Texte sublime de Jankelevitch.
Merci JPS.

Avec les 24 Préludes, la sonate n°2 en si bémol mineur est mon oeuvre favorite de Chopin.

Tout de suite après viennent les 4 Ballades, 4 Scherzos, Nocturnes, Etudes, sonate n° 3 en si mineur, fantaisies, premier concerto en mi mineur etc...

Curieusement, j'ai un peu plus de mal avec les divines longueurs de certaines Polonaises
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeSam 21 Mar - 19:53

J'ai souvent entendu dénigrer les concertos de Chopin, on dit que l'orchestration est pauvre et mal faite. Ce n'est pas du tout mon avis.

J'adore le concerto en mi mineur, je trouve qu'il est rempli de passion, il mérite vraiment l'appellation italienne "concerto" qui signifie combat. Un combat sans cesse entre le piano conquérant et l'orchestre qui semble désespéré (je parle du premier mouvement qui pourrait presque se suffire à lui-même).
Je place personnellement ce concerto à égalité avec les plus grands de Mozart et Beethoven. Il me donne autant d'émotions. Par contre j'aime beaucoup moins le 2ème concerto.

Parmi les 3 sonates, sujet abordé par Piero, ma préférée est la 3ème. Je trouve la 2ème décousue. Que vient faire une marche funèbre comme troisième mouvement ? Cette marche géniale pourrait avoir un opus spécifique et mieux aurait valu à la place un andante ou adagio, ou un Nocturne dont Chopin s'est fait le spécialiste après avoir suivi la voie tracée par John Field.
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeSam 21 Mar - 22:54

Joachim a écrit:

J'adore le concerto en mi mineur, je trouve qu'il est rempli de passion, il mérite vraiment l'appellation italienne "concerto" qui signifie combat. Un combat sans cesse entre le piano conquérant et l'orchestre qui semble désespéré (je parle du premier mouvement qui pourrait presque se suffire à lui-même).
Je place personnellement ce concerto à égalité avec les plus grands de Mozart et Beethoven. Il me donne autant d'émotions. Par contre j'aime beaucoup moins le 2ème concerto.
Je suis tout à fait d'accord avec vous et préfère de loin le premier au second concerto. Le premier mouvement est vraiment admirable. Les deux grands thèmes de ce mouvement ont une ampleur et un souffle extraordinaires.
Quant aux critiques de l'orchestration de ce concerto, je les mets au même niveau que les critiques de l'orchestration des symphonies de Schumann: nulles et non avenues.

Merci Joachim de nous rappeler l'origine la plus probable du mot concerto:
latin concertare = combattre, concourir
autre origine moins vraisemblable:
latin conserere = tresser, nouer

http://it.wikipedia.org/wiki/Concerto_(composizione_musicale)
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeVen 1 Oct - 9:57

Avec les 24 préludes opus 28 écrits à Valdemossa, Majorque vers 1839, dans les 24 tonalités que permettent les douze sons de la gamme chromatique, Frédéric Chopin nous livre toutes ses humeurs, ses états d'âme, un kaleidoscope de sensations, de couleurs, d'affects avec une fantaisie et une imagination sans bornes. Nulle part ailleurs le compositeur n'a fait preuve de plus de concision et d'aussi violents contrastes..

Dans les préludes n° 2 en la mineur, 4 en mi mineur et 6 en si mineur, (accessibles au plan de la technique pianistique mais très difficiles à celui de l'expression) même principe, la main droite ou gauche donne la ligne de chant, l'autre main accompagne très simplement. Le n° 2 en la mineur est particulièrement remarquable par le contraste existant entre la ligne mélodique de la main droite plutôt calme et l'accompagnement de la main gauche tourmenté et inquiétant avec ses extraordinaires dissonances. Le n° 4 en mi mineur a été récupéré par des chanteurs de variétés, de jazz et a été utilisé comme musique de film.

Le prélude n° 7 en la majeur, en seulement seize mesures, nous plonge dans un bain de douceur et de sensualité.

Le prélude n° 8 en fa# mineur est une chevauchée échevelée, une des pièces les plus hardies de l'époque au plan harmonique.

Les n° 14 en mi bémol mineur et n° 16 en si bémol mineur rappellent le fantomatique finale de la sonate n°2 Funèbre.

Dans le n° 15 en ré bémol majeur, le plus développé de tous, tout Chopin est là, avec son charme mélodique exceptionnel dans la première partie qui pourrait être chantée, sa profondeur dans sa partie centrale, effusion passionnée d'une grande intensité et cette poétique coda murmurée double piano.

Dans le n° 17 en la bémol majeur, le caractère vocal de la ligne mélodique est encore plus prononcé que dans le n° 15. L'art modulatoire y atteint des sommets inégalés.

La violence domine dans le prélude n° 22 en sol mineur joué fortissimo du début à la fin et remarquable par ses cruelles dissonances et ses sauvages syncopes.

Dans le n° 24 en ré mineur, composé quelques années avant les autres, l'atmosphère est différente, plus extérieure, plus virtuose. Il donne quand même une magnifique conclusion à l'ensemble.

Aucune mièvrerie dans cette musique, aucune parole inutile, Chopin va à l'essentiel.


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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeDim 10 Oct - 21:01

Joachim a écrit:
…Par contre j'aime beaucoup moins le 2ème concerto.

Le 1er mouvement du second concerto (composé en premier, en 1829, par un garçon de 19 ans) est moins passionnant que celui du concerto en mi mineur (absolument génial), mais recèle tout de même de grandes beautés, notamment dans le pont entre les deux thèmes et dans le développement, et c'est en général à ce 1er mouvement qu'on fait référence quand on dit qu'on aime moins le second concerto. Il est sûr que l'Allegro maestoso du 1er concerto en mi mineur est un des morceaux que tout pianiste rêve de jouer.

En revanche, le Larghetto du concerto en fa mineur est sublime, à mon avis loin devant la Romance du concerto en mi mineur. Quant aux deux finales, ils ont tous les deux leurs faiblesses. Le thème du finale du concerto en fa mineur est magnifique (il faut y entendre Rubinstein…), mais l'intérêt musical se dilue malheureusement ensuite dans des déluges de triolets virtuoses. Le finale du premier concerto est plus rustique, mais paraît souvent un peu long également.


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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeDim 10 Oct - 21:08

Piero1809 a écrit:
…Le prélude n° 8 en la majeur, en seulement seize mesures, nous plonge dans un bain de douceur et de sensualité.

Le prélude n° 9 en fa# mineur est une chevauchée échevelée, une des pièces les plus hardies de l'époque au plan harmonique.

Désolé Piero, je suis d'accord avec tout ce que tu dis sauf avec les numéros de ces deux préludes qui sont le n°7 et le n°8. Le 9 en mi majeur est très étonnant, nous faisant entendre "des voix d'airain, prophétiques et solennelles", selon Cortot dans son édition de travail des œuvres de Chopin. Pour le n°14, si l'écriture en est la même que pour le finale de la Sonate funèbre, Cortot oppose ces deux morceaux sur le plan expressif, en parlant pour le prélude qui nous occupe "d'impression de masse liquide en mouvement".
Quant au n°17, je trouve également que c'est un des sommets du recueil, Mendelssohn aurait dit à son sujet : " Je l'aime, je ne puis dire combien ni pourquoi, si ce n'est que c'est une chose que je n'aurais jamais pu écrire moi-même ".
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeMer 13 Oct - 15:56

Merci Jean Pierre pour tes remarques. J'ai corrigé les erreurs.
Le prélude n° 9 en mi majeur est aussi remarquable. La variété de l'inspiration de Chopin est vraiment étonnante.

Tu as raison le n° 17 en la bémol est une merveille!
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeMer 13 Oct - 17:06

Le très court Prélude n° 7 en la majeur se trouve inclus dans la musique de ballet des Sylphides. Je trouve que l'orchestration lui donne un cachet supplémentaire, ce qui, à mon avis, n'est pas le cas des autres pièces orchestrées.
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeSam 23 Oct - 22:49

Ballet préféré de Diaghilev, les Sylphides, ballet de Michel Fokine sur la musique de Chopin crée en 1909, connurent un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti.

Diaghilev avait quelques arguments à faire valoir: les pièces de Frédéric Chopin faisant partie des Sylphides furent orchestrées par Alexander Glazounov et Igor Stravinsky!

Source: Wikipedia.
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeLun 26 Jan - 0:20

Pas de commentaires! C'est fantastique!

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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeMer 28 Jan - 22:28

Dans le BLOG Rundinella il y a un texte consacré à la sonate n° 2 en si bémol mineur dite Funèbre de Frédéric Chopin. Il s'agit d'une extension du texte paru dans le présent forum.
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:42

Je ne sais pas si vous êtes au courant mais actuellement le concours Chopin de Varsovie, pour la première fois sur piano d'époque, est diffusé sur Youtube pour le Chopin Institute.
Ca a commencé depuis plusieurs jours (mais se termine le 14 donc le plus intéressant reste à venir) et les séances peuvent être suivies en direct ou sont publiées dès qu'elles sont achevées.
J'encourage vivement à suivre cet événement exceptionnel !

https://www.youtube.com/channel/UCSTXol20Q01Uj-U5Yp3IqFg
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeDim 9 Sep - 23:15

Merci pour cette information très intéressante.

Très important ce piano d'époque. Enfin on pourra écouter la musique de Chopin sur un instrument adapté à la délicatesse de sa musique.
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MessageSujet: Re: Frederic CHOPIN (1810-1848)   Frederic CHOPIN (1810-1848) Icon_minitimeDim 9 Sep - 23:37

A vrai dire les pianistes ont le choix entre une grande variété de pianoforte dont les modèles sont basés (j'imagine que ce sont des reproductions neuves pour un tel concours) sur des instruments de 1820 à 1850.
Lors des premiers jours de la compétition les pianistes changeaient beaucoup d'instruments, parfois 3 pianos différents étaient présents sur scène et utilisés pendant le programme.
Ce permet au pianiste de choisir une sonorité propre au morceau qu'il interprète (lors du premier tour un prélude & fugue de Bach devait être intégré au programme et cela peut légitimer l'utilisation d'un instrument plus ancien que le Pleyel ~1840).

Bon je ne regarde pas tout mais là pour le second tour j'ai vu moins de changement de piano, ça tourne autour du Erard et Pleyel des années 1830-1840', ce qui est logique.
Cela dit Chopin n'était pas très fan d'Erard, je pense que beaucoup de pianistes choisissent ce modèle car il est plus proche des pianos modernes, Erard ayant inventé la mécanique à double échappement (que Chopin n'aimait pas, il préférait la mécanique plus historique de Pleyel, à contresens de l'évolution du piano moderne donc !).

Après avoir un piano d'époque est une chose, avoir un jeu adapté à ce piano (certains participants manquent de douceur et jouent comme sur piano moderne, d'autres s'adaptent très bien) et historiquement instruit (cela dit si la personne veut gagner je lui déconseille de tenter l'approche historique) en est une autre !

Le son très boisé de ces pianos est merveilleux pour comprendre la musique de Chopin.

Je note toutefois qu'une telle approche est extrêmement encourageante et montre que petit à petit la musique du XIXème siècle va aussi être traitée avec une approche plus historique.
Je serais tenté de penser que ma génération va peut être connaître un gros changement de paradigme dans l'enseignement du piano.
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